Jean-Baptiste Rudelle, le porte fanion de la french tech

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Fils d’un artiste-peintre et d’une chercheuse en sciences politiques, Jean-Baptiste Rudelle poursuit des études supérieures normales à Paris, au sein de la Supélec, et à Londres, à l’Imperial College. Malgré ce parcours universitaire, à priori exemplaire, Jean-Baptiste Rudelle n’est pas un fanatique des études. Il avoue même les détester car elles ne lui permettent pas d’assouvir ses envies d’entrepreneuriat.

 
Depuis toujours, Jean-Baptiste Rudelle rêve de devenir entrepreneur, mais il a d’abord travaillé comme ingénieur puis comme consultant pendant 10 ans, avant de concrétiser ses rêves d’entrepreneuriat. Sa première tentative se solde par un échec, mais cela ne l’a pas découragé. En 1999, il tente de nouveau sa chance en créant K-mobile, une entreprise connue pour son service de téléchargement de jeux et de sonneries pour les téléphones portables Kiwee. En 2004, il revend son entreprise à l’américain American Greeting Interactive. En véritable serial entrepreneur, il a même développé une société de saladerie et de soupe bio avec sa femme avant de trouver sa licorne : Criteo.
En 2005, avec l’aide de deux associés, Jean-Baptiste Rudelle a développé Criteo, un service de recommandations qui permet de prédire le comportement futur des internautes. Ils ont commencé par faire des recommandations personnalisées de films et de site de e-commerce, mais cela n’intéresse pas grand monde. C’est en s’attaquant à la publicité en ligne qu’ils ont fini par nouer avec le succès. Grâce à leur logiciel, ils offrent aux éditeurs et annonceurs la possibilité de générer des publicités adaptées aux internautes, en fonction de leur parcours sur le web, le tout en moins de 150 millisecondes. Le concept séduit rapidement les éditeurs et les annonceurs, si bien que Criteo travaille avec plus de 1 000 éditeurs et pas moins de 10 000 annonceurs, générant ainsi près de 740 milliards de publicités par an qui touchent au moins 1,1 milliard d’internautes par mois. La société se développe rapidement et emploie désormais plus de 700 personnes. Pour mieux les impliquer, Jean Baptiste Rudelle a tenu à ce qu’ils soient tous actionnaires de la société.

 
Fort de son succès et désireux de mieux se positionner à l’international, Jean-Baptiste Rudelle part à la conquête de la bourse américaine. Fin 2013, Criteo devient la première société française à être quotée au Nasdaq depuis Business Object en 1994. Le pari est gagnant car Criteo est présent non seulement en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et en Asie.

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